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The Legend of Zelda - Link and the Oracle's Quest - Chapitre 1
Link se réveilla. Il avait encore fait le même rêve cette nuit, et il aurait aimé dormir un peu plus longtemps cette fois. Link était un jeune homme de douze ans. Il avait de courts cheveux blonds qui pendaient sur son front. Il portait un bonnet vert forêt et une tunique de la même couleur qui lui finissait au genoux, avec une ceinture à la taille pour tenir le tout. Il avait aussi sa légendaire épée Kokiri. Cette lame avait été gardé par son peuple depuis la grande guerre d'Hyrule, pour aider le héros du temps dans sa quête. Il avait également sur lui un bouclier hylien, portant fièrement l'emblème de la Triforce, symbole d'Hyrule, la terre de Link. Lui-même portait fièrement, sur le dos de sa main gauche, la Triforce du Courage.
La Triforce était l'emblème des trois déesses venues ici avant le commencement de la vie. Avant de repartir, elles avaient laissé le symbole de leurs pouvoir. Il était profondément caché dans le temple de la lumière, dont la porte était protégée par le temple du temps. Après avoir été découverte par Link dans l'aventure de l'Ocarina du temps, elle a été séparée par Ganondorf et chacune des parties symbolisant les trois grandes vertus furent éparpillées dans le monde, et rejoignirent les trois êtres possédant ces vertus. Link avait été choisi pour représenter le Courage. Zelda, la princesse Hylienne, représentait la sagesse. Mais Ganondorf, le démoniaque roi Gerudo, avait été choisi par la Triforce du Pouvoir. Mais, après maintes aventures, lui et Zelda avaient réussi à contrer les plans diaboliques de Ganondorf, en l'emprisonnant dans le temple de la lumière. Puis, Link quitta Hyrule, à la recherche de son ancienne amie, qui l'avait aidé au cours de sa quête sur l'épisode de l'Ocarina du Temps, sa fée protectrice, Navi. Zelda lui donna la précieuse Ocarina pour son voyage, et il lui dit au revoir. Puis, Link s'était perdu dans une forêt inconnue, et un enfant des bois l'amena dans un monde parallèle à Hyrule : Termina. Là, il contra les plans de cet enfant des bois, possédé par la Masque de Majora, dont ses desseins étaient des plus sombres. Après les aventures passées de l'Ocarina du Temps et du Masque de Majora, Link avait découvert que ses rêves étaient prémonitoires, et il avait aussi appris à trouver leurs significations. Mais celui-là était encore plus étrange que les précédents. Il était dans le temple du temps, devant la Triforce. Mais juste avant de pouvoir la toucher, il fut emporté par un halo de lumière, et il tomba dans un vortex temporel, où il entendit une voix et Link ne retenait toujours que ce passage : « Héros du Temps, accepte ma quête. Les trois déesses sont en danger. Onox et Veran en ont pris possession, et il utilise maintenant leurs pouvoirs pour semer le chaos dans le monde. Tu dois l'en empêcher. Tu devras maintenant entreprendre une périlleuse quête ... » et Link se réveillait toujours à ce moment précis. L'aventurier tenait compte de l'absurdité de son rêve, car le Triforce du Pouvoir demeurait emprisonné dans le temple de la Lumière, et les deux autres fragments étaient dispersés dans deux mondes parallèles, un sur la main de Link, dans le monde de Termina, et l'autre sur la main de Zelda, dans le monde d'Hyrule. Et encore, maintenant que les trois fragments du Triforce sont en possession de Link, de Zelda et de Ganon, il était impossible de les voir à nouveau dans le temple de la Lumière, jusqu'à la mort d'une des personnes propriétaires du Triforce, donnant ainsi son fragment à la personne qui l'a tuée. Il y a quelques jours, Link avait décidé de prendre les choses en main, de quitter Termina et de retourner dans la forêt où il s'était perdu jadis, quand il était venu dans ce monde, et de retourner au temple du temps, pour voir ce qui s'y passait. Il était donc parti avec Épona, sa fidèle jument, par le moulin, ouvert avec le pourvoir du masque d'Onilink, le grand guerrier légendaire. Link se releva, enfin sorti de ses pensées. Combien de temps avait-il dormi? Il n'en savait rien. Il s'était arrêté au cours de la nuit passée, et il s'était couché au pied d'un arbre, de peur qu'une averse ne le surprenne durant la nuit. Le soleil commençait à apparaître à l'horizon. Link se leva, secoua ses vêtements, et embarqua sur son fidèle destrier, qui s'était réveillé bien avant lui. « Hop! Allons-y Épona! » cria-t-il à sa monture. Épona commença à avancer, puis elle galopa, de plus en vite. Alors, elle hennit de toutes ses forces avant de commencer à s'engager dans une nouvelle aventure... Après quelques heures, l'enfant intrépide aperçut enfin la forêt des Kokiris, qui s'étendait sur des centaines de lieues. Il avait hâte de revoir ses proches qu'il avait quitté, il y a si longtemps. Épona s'aventura dans la forêt. Link, pendant ce temps, se remémora, tant bien que mal, selon ses souvenirs, tous les moments et toutes les aventures qu'il avait vécues jadis. Toutes ces années où il avait été élevé chez les Kokiris, où il restait toujours un peu à l'écart. Il faut dire que Link était assez différent des autres Kokiris, car il n'avait jamais eu de fée protectrice, enfin, jusqu'au jour où l'arbre Mojo, le Dieu protecteur des Kokiris, fit appel à Navi. Ah! Navi...il se demandait où elle pouvait bien être présentement, et si elle était en train de penser à lui. Depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas vus... Link se souvenait de leur première rencontre comme si s'était hier : Un matin, il se fit réveiller par elle, lorsqu'elle faisait mention du destin d'Hyrule. Toutes les aventures qu'ils avaient vécues ensemble par la suite ! Où elle lui a sauvé la vie, bien des fois. Il y a fort longtemps de tout cela maintenant. Link pensa ensuite à ses parents, tous les deux morts lors de la grande guerre d'Hyrule. Il pensa à son père qu'il n'avait jamais connu, et à sa mère qui l'avait abandonné à sa naissance, lorsqu'il n'était qu'un petit bébé, le laissant aux mains des Kokiris, en leur demandant de l'élever comme l'un des leurs. L'enfant lui-même ne s'en doutait pas. Il croyait qu'il n'était qu'un Kokiri, simplement un peu différent, jusqu'au jour où l'arbre Bojo, la descendance de l'arbre Mojo, lui apprit enfin la vérité : Il était un Hylien. D'ailleurs, qu'était-il devenu de l'arbre Bojo? Il avait sûrement grandi. Link avait de plus en plus hâte de revenir sur sa terre natale. Il voulait revoir tous les peuples qu'il avait sauvés : Les Kokiris, Les Gorons, Les Zoras, les Hyliens, les Gerudos...sauf bien sûr Ganondorf, l'élu des Gerudos. Voyez-vous, les Gerudos sont une race constituée seulement de femelles. Mais, à tous les siècles, il y a un élu, mâle, doté d'une force extraordinaire, qui lui avait jadis permis d'obtenir le Triforce de Pouvoir. Mais Link, avec l'aide de Zelda, l'avait vaincu en l'emprisonnant dans le temple de la Lumière, sans toutefois pouvoir lui enlever le fragment de Triforce qu'il possédait. Zelda... cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Depuis qu'il avait quitté Hyrule, lorsqu'elle lui a laissé l'Ocarina du Temps. Link la sentait encore dans sa poche. Il voulait revoir Zelda de tout son cœur. De tout son « cœur » ?!?!? Cette pensée le réveilla. Il regarda le ciel. Le soleil était déjà au-dessus de Link. Il avait pensé à Hyrule durant toutes ses heures ? Comme les journées étaient longues entre les mondes ! Link allait... BOUM !!!! Épona et Link se retrouvèrent à terre avant d'avoir pu dire Ouf! La jument avait voulu sauter par-dessus un tronc mort, mais elle rata son saut, et Link se retrouva maintenant dans un tas de feuilles mortes et de poussières. Il ouvrit les yeux, secoua légèrement ses vêtements, et se leva lentement, en s'appuyant sur une branche basse. Tout son corps était endolori. La forêt était si dense qu'il ne voyait pas le ciel, mais la clarté avait soudainement changé. Il faisait sombre. Le jeune téméraire avait toutefois découvert la raison de ce changement : il faisait nuit. Link appela Épona. Rien. Elle ne venait pas. Il voulut sortir son Ocarina, voulant l'appeler avec le chant d'Épona... mais... Link fouilla sa poche de fond en comble... Non... La vérité était devant ses yeux... Il avait perdu son Ocarina, le trésor de la famille royale, que Zelda lui avait donné... Qu'allait donc dire Zelda ? Link en avait les larmes aux yeux. Il était tout seul, perdu dans la forêt des Kokiris, sans aucun objet, sans épée, sans bouclier, et sans sa précieuse Ocarina du Temps. Mais il se reprit en main. Il avait quand même vécu pire que ça ! Le jeune héros réfléchit un peu. Quand avait-il vu son Ocarina pour la dernière fois ? Il se souvint de l'avoir senti dans sa poche, lorsqu'il pensait à Zelda, juste avant sa chute. Link fit un pas vers le lieu de l'accident. Il ressentit alors une vive douleur à sa jambe droite. Il regarda sa tunique, qui était tachée de sang à la hauteur de sa jambe, et la souleva tranquillement. Il vit alors une plaie qui saignait abondamment. Il se fit un pansement en déchirant la bas de sa tunique, car il n'avait plus de fée, et il la fixa avec quelques tiges de bois assez molles. Il boita un peu, mais après quelques pas, il remarqua que l'endroit était différent, maintenant que la nuit était tombée. Il continua à avancer, en espérant trouver une colline d'où il pourrait s'orienter un peu, ou peut-être son Ocarina. Après quelques minutes, il s'effondra de douleur. Il essuya sa tunique avec quelques feuilles, car elle était déjà imbibée de sang. Link s'inquiéta pour sa jambe. Mais, en essuyant sa tunique, il sentait la plaie coaguler lentement. Une idée vint alors à Link. Pourquoi sa plaie ne commençait-elle à guérir que maintenant ? N'était-il pas resté des heures évanoui ? Et cet endroit, il ne ressemblait en aucun cas à la forêt des Kokiris que Link avait toujours connue. La végétation était beaucoup plus sombre, même si c'était la nuit. Et le lieu de l'accident sur le tronc mort... Et le tronc mort, il n'y en avait aucun! Et il se souvenait s'être réveillé dans un tas de feuilles mortes et de poussière. Quel genre de poussière fait des plaies aussi profondes que celle qu'il avait à sa jambe? Link commença à douter de l'endroit dans lequel il se trouvait. Ce n'était pas la forêt des Kokiris, il avait trop de preuves contre cette hypothèse. Link avança péniblement dans la forêt inconnue. Après une quinzaine de minutes, l'aventurier se sentait seul. Vraiment seul. Trop seul. Il n'y avait pas âme qui vive dans cette forêt, pas d'oiseaux chantant, pas de lièvre gambadant, pas de renards trimbalant, pas de petites marmottes blotties dans leurs terriers, pas de terriers non plus d'ailleurs. Il n'y avait même pas d'insectes! Aucun être vivant, sauf ces arbres, trop gigantesque pour être réels. Link continua quand même d'avancer, en réfléchissant. Il ne pouvait pas être dans une dimension parallèle, comme Termina, car il n'avait fait qu'une simple chute. Il n'était quand même pas tombé dans un vortex temporel! Link avança durant plusieurs heures, jusqu'à l'aube, où il aperçut enfin une colline. « Finalement, se dit-il, il était temps que je m'oriente un peu. » Il pressa le pas, tout en faisant attention de ne pas empirer l'état de sa jambe. Il arriva enfin au sommet de la colline. « J'étais trop optimiste, s'écria-il, il y a encore plus d'arbres qu'en bas. » Il fit un pas, et reçut le soleil en pleine figure. L'aventurier leva les yeux, et vit une minuscule parcelle de ciel, au sommet d'un grand arbre. « Si je pouvais grimper là-haut, je pourrais m'orienter un peu, et peut-être même estimer l'étendue de cette forêt inconnue ! » pensa Link avec espoir. Mais l'arbre, qui avait de grandes branches dispersées parallèlement au sol, ce qui était parfait pour une ascension, avait comme branches les plus basses un mastodonte situé à environ six ou sept mètres du sol, mais aussi une petite branche à environ trois mètres du sol, avec une base assez solide pour peut-être supporter la masse de Link. Il aperçut ensuite derrière l'arbre un arbuste d'environ quatre mètres, assez solide pour y grimper. « La chance est avec moi ! » dit-il, mais il repensa toutefois à ce qu'il venait de dire. Il embarqua sur l'arbuste de sa bonne jambe, y grimpa jusqu'au sommet, et fit un court saut sur la petite branche de l'arbre. Il se colla vite à la base de l'arbre... Trop tard... La branche avait déjà craqué, et Link tombait vers le sol. BAM ! Il s'effondra sur le sol dans un vacarme épouvantable, et il cria de douleur par la suite, à cause de sa jambe blessée sur laquelle il avait atterri. Il se prit fortement la jambe, et commença sérieusement à s'inquiéter pour son état. Il gémit pendant plusieurs minutes, mais naturellement, personne ne l'avait entendu. Ou bien ... Link réessaya donc d'embarquer sur l'arbuste, et il y arriva sans trop de mal. Il plia ses deux jambes, et, malgré la douleur, il s'élança vers l'énorme branche deux mètres plus hauts. Il la rata de quelques centimètres, mais, avec des réflexes incroyables, il s'agrippa à un morceau d'écorce un peu arraché de l'arbre. Il était maintenant suspendu à une vingtaine de centimètres de la branche voulue, et à cinq mètres du sol, avec sa jambe qui s'était remise à saigner, après sa chute, et qui lui faisait encore plus mal qu'avant. « Si je tombe, je me casse la jambe assurément, et je n'aurai plus l'ombre d'une chance de me sortir de cette forêt » pensa Link. Or, l'écorce commençait à craquer! L'enfant commença à grimper le long de l'arbre avec ses pieds, ou plutôt avec seulement son bon pied, tout en tenant l'écorce avec ses mains, car il n'y avait aucun autre point d'appui. Il plis les bras, poussa avec ses pieds sur le tronc de l'arbre, malgré l'écorce qui commençait à se détacher. Il tendit un bras vers la branche. Il la touchait du bout des doigts. « Presque » murmura-t-il à lui-même. Soudain, l'écorce lâcha, d'un coup sec, et Link, à cause de la pression que ses pieds exerçaient sur le tronc de l'arbre, fut projeté en arrière. Il ferma les yeux, et cria de toutes ses forces, en pensant à Zelda, et en tombant vers le sol... |
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