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Le Pouvoir des Oracles - Kramin
Bien que leur trajet sois facile, il n'en n'était pas pour autant moins long. Pour pouvoir se rendre au Temple des Saisons en partant du Village Horon, l'on devait parcourir la longueur du pays d'Holodrum, ce qui s'exécutait généralement en deux jours. Ceci dit, il était agréable à troupe de promener ainsi, dans cette végétation enchanteresse, dont les oiseaux chantaient de joyeux accords, et les animaux sauvages venait les fouiner de leurs yeux curieux. C'était une terre vivante et joyeuse, qui ne cessait d'étonnées les voyageurs.
Leurs plan de route était simple : passé le village Horon, puis monté vers le nord, pour ensuite aller vers les plaines d'Holodrum. De là, il n'aurait plus qu'à continuer un fois de plus pour se retrouver à leur destination. Maintenant rendu au Nord-Horon, presque au frontière des plaines, les aventuriers avait besoin de se reposer après la première journée de marche qui venait de se terminée. Rassemblés autour d'un feu, les campeurs faisaient joyeusement cuire les petits poissons argentés que Sheik, Din et Fanëru avait attrapé dans l'après-midi. La réunion ne semblait à présent non pas d'une mission de sauvetage, mais d'une quelconque réjouissance, à la quelle ils retrouvaient bon nombre de leurs amis d'autrefois. Plus tard, dans la nuit, alors que tous dormait, un bruit éveilla Link. Instinctivement, il s'empara de l'Épée de Légende, puis se dirigea vers la forêt, prenant soin de ne pas réveiller ses compagnons. Sous la lueur de la lune, les arbres semblaient menaçants par leurs ombres disloqués, qui s'étiraient sans fin. Les murmures familiers des bois semblaient être de sombres menaces... Le guerrier avait cependant l'habitude de tel endroit; aussi ne fit-il pas attention lorsqu'une branche craqua dans la pénombre, suivit ensuite d'un froissement de tissus, puis du son sourd d'une démarche... Soudain, il se retrouva plaqué à un tronc rugueux, maintenu sur place par une force incroyable, paralysé sans raison. Dans l'ombrage des feuilles, une silhouette se dessina, avançant vers sa victime, un bâton tordu à l'extrémité, pointé vers lui. - Qui êtes-vous? s'exclama Link. Le nocturne personnage releva la tête, son visage toujours caché par l'ombre. Sans le voir, l'Hylien pouvait sentir qu'il l'observait. - Qui je suis importe peu, mais qui vous êtes est de position. - Je suis Link, du noble pays qu'est Hyrule. À présent c'est à vous de vous présentez. Aussi subitement qu'elle avait commencé, la paralysie s'estompa, et Link pu enfin reprendre possession de ses sens. - Je suis Kramin, de Termina, frère de Kafei, que je crois être parmi vos amis. Pendant qu'il parlait, il avait abaisser le capuchon de sa cape, laissant voir des traits réguliers, des mèches noirs et indisciplinées, ainsi que des yeux aussi sombres que sa chevelure l'était, sinon plus. Sous sa cape miteuse, on pouvait discerné des vêtements à l'allure défraîchis, effilochés aux extrémités, tout comme ses gants, auxquels les bouts avait été coupés. Dans sa main droite se tenait la grande canne de tout à l'heure, qui s'avérait en faite être un sceptre, gravé de plusieurs signes distinguables sous la froide lumière lunaire. - Le frère de Kafei...? s'étonna l'Hylien. Comment se fait-il que je ne vous ai jamais vu à Termina ? - J'étais partit à se moment là chez mon oncle, qui habite au Sud du Bourg Clocher. Et n'oubliez pas que votre périple n'a duré que trois jours, il est donc normal que vous n'ayez pas eu la connaissance de toute les personnes environnantes. Link hocha la tête, s'avouant vaincu en ce point. Il était vrai qu'avec le peu de temps qu'il avait eu pour résoudre le problème du masque de Majora, il n'avait pas vraiment fait connaissance avec tout les gens de la ville. - Et que venez vous faire à Holodrum ? - Je suis venu à votre recherche. Voyez vous, les quatre Géants on eu d'étranges pressentiments en ce qui concerne votre quête, aussi m'ont-il envoyé pour m'assurer que vous étiez encore en état. - Je comprends... Puis, les deux se dirigèrent vers le lieu de campement, où tous encore dormaient. Il était maintenant près de quatre heure, et l'aube commençait à montrer ses éclats rosés dans le ciel noir. Il était à présent trop tard pour retrouver le sommeil, Link le savait. Aussi alla-t-il, avec Kramin à ses côtés, observer la rivière Nazu coulée près d'eux, perdu dans leurs pensés. Appuyé sur la paume de sa main gauche, Kramin utilisait l'autre en la dirigeant en un petit cercle, geste qui fit lévité quelques cailloux reposaient sur l'herbe tendre. Perplexe, le guerrier l'observa, ahuri. Son compagnon tourna les yeux vers lui, souriant. - Comment arrivez-vous à faire ceci ? fit le jeune homme, sidéré. - C'est très simple, n'importe qui possédant au départ une bonne capacité à se concentré en est capable. - Et c'est de la magie? - Non, de la sorcellerie. - Peu importe, le résultat en est le même. - Au contraire. La magie possède un moins grand répertoire et une moins grande durée que la sorcellerie. - Mais comment pouvez-vous savoir que c'est bel et bien de la sorcellerie et non de la magie ? - On le ressent, c'est tout. Il relâcha les muscles de son membre, et, au même instant, les morceaux de graviers retombèrent sur la pelouse. - La magie vous abandonne par elle-même; elle est faible. La sorcellerie ne vous trahira jamais, même quand vous vous sentirez vulnérable comme un enfant, ou impuissant comme le mort, marmonna-t-il, le regard fixé sur l'eau qui s'écoulait. L'Hylien l'imita quelques instants, puis, las de cette passivité, se dirigea vers la couche de ses alliés. Il retrouva là Sheik, qui, comme à son habitude, apparaissait en même temps que le crépuscule du matin. Ils se saluèrent mutuellement, puis Link expliqua à Sheik la rencontre qu'il avait eu durant la nuit. Au même instant, le sorcier apparu, son inséparable sceptre à la main. Encore une fois, des présentations eurent lieu, qui se répétèrent au fur et à mesure que chacun s'éveillait. Lorsque tous furent au courant de l'origine du nouveau venu, la petite communauté repris sa marche, étant sur d'atteindre le Temple le soir. Bien que Din et Farore retardaient la marche par leur incessante conversation qui les faisaient traîné à l'arrière, le groupe avait parcouru le chemin désiré durant l'avant-midi, et s'apprêtait maintenant à dîner. Cette fois dans les plaines d'Holodrum, ils se contenteraient de quelques fruits sauvages poussant aux alentours. Sheik et Fanëru s'en chargèrent, ainsi que Kramin. Un lourd silence s'installa dans la clairière, mué par la gêne que leur transmettait la présence du sorcier. Seul le bruit du feuillages remué par les cueilleurs se faisaient entendre. Un cri perçant brisa tout à coup l'atmosphère: tirée par une puissante patte, Fanëru avait été attirer vers le bas, et tentait tant bien que mal de se dégagé de l'emprise de la bête, qui s'avérait être en réalité un Araknon bleu, sorte que d'habitude l'on ne retrouvait que près des cours d'eau. Celle-ci, non seulement par son habitat, transgressait aussi l'ordinaire par sa taille exagérée. Son oeil unique et rougeoyant la dévorait du regard, sifflante de hâte. La prisonnière dégaina son sabre, et se mit à frapper avec violence tout se qu'elle pouvait atteindre de son ennemi. Sheik, lui, lançait les dards empoisonnés dont il avait possession à l'araignée, qui ne semblait pas s'en plaindre. À l'écart, Kramin observait la scène, confortablement appuyé sur un arbre. Il ne semblait pas vouloir intervenir, malgré le danger qui menaçait la captive. Au bout d'une dizaine de minutes de lutte acharné, il empoigna finalement son sceptre, et, dans un soupir d'agacement, le pointa simplement en direction de l'Araknon. Une boule lumineuse en jailli, persécuta de plein fouet la créature, qui disparut dans une flamme bleue. Haletants, les deux combattants se retournèrent vers le jeune homme, le visage enflammé. Encore sous le choc de l'attaque, Fanëru jeta un regard noir à l'intention de son sauveur. - Vous auriez pu vous dépêchez! s'exclama-t-elle à son intention. S'il ne vous suffisait que de cela pour l'arrêter, alors... - Je suis très honoré de votre gratitude, fit d'un ton sarcastique le sorcier. Ce n'était vraiment pas nécessaire de vous donnez la peine de me remercier, je me suis acquit de cette tâche avec plaisir. - ... pourquoi vous ne nous avez pas donné d'aide avant? J'aurais pu me faire morte que ceci vous aurait été égal ! - Allons vous exagéré. Il fallait bien que je vous laisse vous débrouiller un peu, que vous fassiez les premiers pas. Vous comprenez ? - Non je n'arrive pas à comprendre que vous m'aillez laisser ainsi, tandis qu'il ne vous fallait simplement pointé cette branche pour vous en débarrasser. - Peut-être pas pour l'instant, mais lorsque vous serez confier à vous même, dans pareille situation, vous me serez reconnaissante. Kramin s'approcha de la jeune fille, faisant mine de vouloir l'aider à se relever. Elle le repoussa violemment, se mit debout aussi bien que lui permettait sa jambe endolorie, puis s'avança en direction de la sortit des bois, où se trouvait le reste du groupement. Très légèrement appuyée sur Sheik, elle tentait tant bien que mal de cacher son boitillement. Elle ne voulait pas être humiliée une deuxième fois face à ses trois autres compagnons, alors que déjà à la seule idée d'avoir été secouru aussi facilement par un inconnu, tandis qu'elle n'y réussissait pas, la mettait hors d'elle. Transportant les fruits derrière eux, le sorcier ne pouvait s'empêcher de sourire. Elle en avait pris pour son compte, sans aucun doute. La vue de cette femme faisait monter en lui un sentiment de haine irrépressible, si fort qu'il avait du s'efforcer de la libéré du monstre... C'est pourquoi il attendait avec impatience le jour où, enfin, il lui démontrerait la véritable étendu de ses pouvoirs... Et ce jour viendrait, il le savait. |
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