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Le Pouvoir des Oracles - Fin
Le soleil brillait de mille feu, gratifiant de sa douce chaleur les habitants d'Hyrule. L'humeur était à la fête, les rues du Bourg étaient agrémentées de banderolles aux couleurs vives, tandis que les habitants de tout les coins du pays arrivaient de par le pond levis. Car aujourd'hui était un jour de fête pour tout les vivants du royaume: la Princesse Zelda, leur respectable et admirable reine, célébrait son mariage avec Link, Héros du Temps.
C'était sans grande surprise, mais avec une immense satisfaction que les habitants avaient accueillit la nouvelle. Depuis plusieurs années, l'on soupsonnait une quelconque relation entre les deux jeunes gens, mais jamais l'on avait eu de véritables fondations à cet idylle. La cérémonie devait avoir lieu au Temple du Temps, à midi juste. Et, bien sur, à l'heure dite, le Temple était bondé. Le mariage avait lieu dans les normes royales, mais un étrange effet emplissait les lieux, impalpable, certes, mais présent. L'assistance était baigné d'une sorte de douce euphorie, attendant avec impatience le début de la cérémonie. Et lorsqu'enfin, le silence se fut et qu'arriva la princesse, tous restèrent muet d'admiration. Zelda avait revêtue une robe de velour d'une couleur indistincte, passant tout aussi bien du blanc au bleu pâle sous la lumière. Les traditionelles épaulettes dorées recouvraient les épaules de la princesse, qui contrastait joliment avec les longues manches évasives de la tenue. À la taille, une ceinture discrète mais élégante agrémentait de sa fine silhouette dorée le tissus pâle de la jupe. Le diadème était sertie d'une pierre bleue, et, à l'arrière, de fines chaînes soutenaient un long voile diaphane, qui laissait entrevoir la chevelure couleur de miel. Trois sages suivirent l'entré de l'Hylienne: Nabooru, sage de l'esprit, Impa, sage de l'ombre et Rauru, sage de la lumière. Ils se dirigèrent vers la partie surélevée, là où se trouvait la porte qui menait au socle de l'Épée de Légende. Après avoir bénie et prié un court instant les trois Déesses, ils se signèrent le long du mur, à la gauche. Puis ce fut à Link de faire son entrer, dans une ambiance tout aussi silencieuse. Il était habillé d'un vêtement royale, riche et qui ne serait porté qu'une seule fois, c'est à dire à l'occasion de cet évènement. Bien que l'on ai rarement vue le guerrier de la peuplade Kokiri habillé avec une telle richesse, les habits de Link restait tout de même légèrement influencé par la mode des Enfants de la Forêt. Une tunique d'un bleu pronfond, mais agrémentée de maints détails, ainsi que des bottes plus élégantes faisait en sorte que l'Hylien semblait se démarquer dans toute cette richesse. Le bonnet avait également disparu, laissant libre les mèches blondes et indisciplinées. À sa suite vinrent les trois autres sages manquants, c'est à dire: Saria, sage de la forêt, Ruto, sage de l'eau, et Darunia, sage du feu. Tout comme leur prédescesseurs, ils prièrent un court moment leurs Déesses, puis se signèrent près du mur, du côté droit cette fois. Une fois tous rassemblé, ils se saluèrent d'un mouvement de tête, puis Rauru passa à l'avant. Il murmura encore une fois une prière, les yeux fermés. À la fin de sa déploration, apparue dans ses mains le médaillon de la Lumière, qu'il tendit vers le couple. - Puisse la lumière, vous éclairer dans les moments sombres. Après cette simple phrase, le vieil homme retourna à sa place. Suivit ensuite Nabooru, qui, comme précédement, présenta le médaillon de l'Esprit. - Puisse votre esprit vous menez sur les voies du bonheur. Défilèrent ainsi les six sages, offrant en tout premier lieu leur bédéniction. Lorsque les six médaillons furent offerts, une voix aérienne se démarqua de l'habituel chant grégorien. Les sages inclinèrent la tête, et, en coeur, affirmèrent ce qu'ils espéraient et ce que traduisait cet hymne. - Les Déesses accordent leur consécration. Que part ce chant, résonnent la volonté des Déesses, créatrices et mères, et que soit accepter leur décision. Link et Zelda s'agenouillèrent, tandis qu'arrivait Saria et Impa. La petite Kokiri se dirigea vers l'Hylien, portant l'Épée de Légende déposée sur un coussin. Discrètement, Link releva la tête vers son amie d'enfance, et qui répondit d'un clin d'oeil complice à son ancien compagnon de jeux. D'une voix forte, la fillette lança à l'assemblée : - Voici la lame purificatrice, l'Épée de Légendes, qui fut forgée par les Déesses même. Elle remit l'arme au jeune homme, qui, recevant le présent, se releva. - Seul celui qui délogea la lame de son socle peut avoir un jour l'honneur d'être sacré roi de la terre que créèrent les Déesses. Puis elle recula contre l'hôtel où se trouvaient les trois pierres ancestrales. Impa s'avança, l'Ocarina du Temps soutenu à la même façon que l'Épée de Légende. Les mains de la Sheikah tremblaient légèrement, témoins de l'émotion qui emplissait la nourisse. - Voici l'Ocarina du Temps, trésor de la famille royale depuis la fondation d'Hyrule, présent des Déesses. Elle donna à la princesse l'instrument, qui se redressa. - Seule celle qui porta le fardeau de la Clé du Saint Royaume peut un jour avoir l'honneur d'être sacré reine de la terre que créèrent les Déesses. Zelda jeta un regard à Impa, et lu dans les yeux de la Sheikah ce qu'elle n'avait jamais vu jusqu'alors. Impa, la froide Sheikah, avait le regard d'une mère, celui qu'une mère accorde à son enfant... Le coeur réchauffer d'un sentiment fraternel à l'avis de sa nourisse, Zelda entonna, à l'aide de l'Ocarina, le chant qui permettait d'ouvrir la porte scellée de l'hôtel. Les notes sortirent, mélodieuses, résonnantes dans le silence du Temple. Une fois la mélodie terminée, la porte, scellée, s'ouvrit dans une lumière éblouissante. Lorsque la lueur fut éteinte, l'asistance pu appercevoir le socle de l'Épée de Légende. Link s'avança à l'intérieur de la pièce, la lame purificatrice en main. Une dernière fois, l'Héros du Temps observa sa fidèle amie, puis, d'un mouvement, la remit dans la pierre. L'arme entra sans grande résistance à l'intérieur de la roche, simplement éclairée d'étincelle bleutées et blanches.</p> <p>Encore, Link observa la fière épée, comme s'il disait ses adieux à une vieille amie, avant de sortir sans se retourner de la pièce. Aussitôt que l'Hylien eu mit les pieds hors de l'endroit, la porte se referma dans un bruit de frolement, laissant disparaitre au public la droite silhouette de l'Épée Maitre. Dans les estrades, l'on commença a applaudir, d'abord faiblement, puis avec de plus en plus d'insistance. C'est ainsi que se dirigèrent hors du Temple Link et Zelda, nouveaux rois d'Hyrule, ainsi que les six sages. *** Farore avait retourner, en compagnie de Din, vers Holodrum, après avoir chaleureusement remercier leur amis. Elles n'avaient plus rien à craindre, à présent que Ganondorf était bel et bien vaincu. Plus aucun danger ne les menaçait, et elles pouvaient maintenant retourner chez elles, l'esprit en paix. Tout comme elles, Fanëru avait cellé son cheval, et s'apprétait à quitter le bourg. Elle ne savait pas encore où elle irait. L'idée de retourner à la vallée Gerudo l'avait effleuré, cependant elle l'avait repoussé. Aller là-bas alors qu'a présent elle se savait étrangère à leur race lui semblait hors cause. Elle s'aprêtait à grimper sur sa monture, lorsqu'une voix la figea dans un tourbillon d'émotion toute plus contradictoires les une aux autres. - Tu pars déjà... Kramin. Qui d'autre que lui aurait pu lui poser pareil question ? - Peux t'en importe, de toute manière, répliqua-t-elle sèchement. Fanëru lui en voulait. Et elle s'en voulait tout autant d'avoir pu faire confiance à un homme aussi rapidement, sans le connaître autrement que part des moqueries perfides et des répliques sans pitiés. Cependant, elle avait connu un tel bien être, une telle confiance, qu'elle avait été certaine de l'authencité de cet instant, sous le froid et la lune. - C'est ce que tu crois, répondu le sorcier, qui n'avait bouger. - Et c'est aussi la vérité. Qu'est-ce que tu pensais? Qu'en nous sauvant au tout dernier instant, nous te serions éternellement reconnaissant? J'ai le plaisir de t'annoncer que peu importe si les autres y croit ou non, moi ma décision est bien claire. L'Oracle se retourna vers le jeune homme, fixant ses yeux verts dans les sombres prunelles. - Tu m'as eu une fois, Kramin. Mais je ne m'y ferait reprendre. J'ai été naïve, je l'admet. Cette fois je connais tes jeux; ils ne marcheront plus.... sur moi du moins. - La vérité est difficile à déjouer. J'en ai l'expérience...Je... Kramin hésitait. Il c'était toujours sentit tellement vulnérable face à cette femme. Il ne le découvrait qu'enfin. Ce qu'il prenait pour de la haine, n'était en fait qu'un effroyable sentiment de honte à son égard. Car il avait toujours su, dans un coin sombre de son esprit, que tôt où tard, il devrait la livrer à une mort certaine. Il n'essayait que de se protéger, d'une perte qui encore une fois serait causer par lui. - J'ai eu la honte de vous trahir, tous, mais jamais, je n'aurais souhaiter laisser mourrir celle qui m'as ouvert les yeux sur tant de chose. Confuse, Fanëru s'était à nouveau détourner, sachant qu'elle faiblirait si elle continuait à l'observer. - Tu m'as sauver, Fanëru. Si je dois te perdre, alors je...(il eu une hésitation)...je te demande de me croire. Uniquement. Ensuite pars si tu veux, je ne t'en empêcherais pas. Mais crois-moi je t'en pris... La Déesse ferma les yeux, pour tenter d'effacer vainement ces paroles, pour tenter de cacher les larmes qui affluaient. Elle prit une profonde inspiration, puis lança, d'une voix chevrotante par endroit. - Et quel preuve ais-je que tu me dis bien la vérité ? - J'ai contribuer à la faillite de celui qui m'avait promis richesse et gloire... pour toi. La gorge serrée, l'Oracle du Temps leva des yeux noyés de peine vers le ciel, tentant de retenir les pleurs. Elle voullait le croire. Elle le voullait tellement... Cependant, elle avait peur, horriblement, de se retrouver trahit comme à la dernière fois, sans savoir si elle pourrait encore le supporter... Kramin lui aussi hésitait. Une crainte vicieuse lui soufflait que jamais elle n'aurait foi en lui, après ce qu'il avait oser leur faire subir. Hésitant, il s'approcha de la jeune femme. Celle-ci du le préssentir, car elle se retourna, ses yeux verts brillants de peine. Encore, le regard vert rapella au magicien les forêts vertes de son enfance, seul moment d'insouscience, de joie dont il n'eut jamais connaissance. Ces magnifiques bois qu'il avait perdu, par sa faute, toujours... - Pardonne-moi.... murmura-t-elle, faiblement. Fanëru se jeta contre Kramin, qui l'entourra de ses bras. La jeune femme tremblait tel une feuille à l'automne, secoué par de léger sanglots. Le sorcier la tenait étroitement contre lui, de peur qu'elle ne lui échappe.... Comme tout ce qu'il avait eu... - Je t'aime... lui murmura-t-il à l'oreille. Ces trois mots firent frissoner la jeune fille, qui, peu à peu, s'appaisait. Il lui embrassa tendrement le sommet du crâne, heureux. Il avait retrouver sa forêt. *** Dès lors, Hyrule connu paix et tranquilité, prédit depuis tant d'années. Car en cette terre prospérait une légende bienfaîtrice, porteuse d'un pouvoir... Un pouvoir comparable à celui des Dieux.... ...le pouvoir des Oracles...
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