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La Tribu Sacrée - Tout droit de l'enfer !

Perplexe, Link observait sa bien-aimée, en attendant sagement qu'elle se réveille. Alexandra était partie se coucher. Il était très tard. Il avait soigné la plaie de son amie avec le remède que Satori lui avait donné. Il avait enroulé un ruban blanc imbibé de rouge autour de la tête. Sa blessure avait cessée de saigner. Elle ne gémissait plus, désormais. Après des heures et des heures d'inconscience totale, elle s'étira longuement et ouvrit les yeux comme si elle venait de sortir d'un sommeil des plus normaux.

- Ah, enfin te revoilà ! s'exclama Link en affichant un large sourire dans sa figure ébahie par la joie.
- Ouaaaah... j'ai bien dormi ! On se connaît !? dit-elle en regardant le jeune adulte, les yeux pétillants.
- HEIN !?? Pas encore !!! Franchement, tu me connais très bien ! Je suis...
- Je rigole, idiot ! répondit-elle en faisant son fameux regard espiègle.
- Oh ! Euh ! Je le savais, voyons !
- Pfff...
- ...okay, je ne le savais pas ! Tu m'as bien fais flippé !

Il la serra dans ses bras. Quand il la relâcha, elle avait comme de la honte dans ses traits.

- Qu'est-ce que tu as ?
- Link... j'ai eu très peur tout à l'heure... j'ai eu peur de mourir...
- Ne te fais plus de bile, tu es bien vivante !
- Oui, je sais mais... j'aurai dû te le dire plus tôt...
- Mais quoi ? Elle poussa un profond soupir.
- Mon vrai nom est Samantha Aran. Samus, c'est mon nom que me donnait les Chozos. Ce nom veut dire vaillante, en terme Chozos. C'est comme un diminutif, au lieu de m'appeler Sam, comme tout le monde, ils m'appelaient Samus.
- ...C'est tout ?
- Tu...tu n'es pas fâché !?
- Bien sûr que non, Samus ! Ou Samantha...comme tu veux...
- Je préfère Sam tout court !

Elle se jeta dans les bras de son amoureux.

- T'es vraiment le plus génial de tous les mecs !
- C'est normal, ça se complète...
- Ça se complète ?
- Ben... je suis avec la fille la plus sexy et la plus belle de ce monde !

Elle le serra encore plus fort, tellement qu'elle en eût mal aux bras. Il regarda ses profonds yeux bleu foncés.

- Ta plaie ne te fait pas trop mal ? lui dit-il en caressant ses cheveux châtains dorés.
- Je ne la sens plus du tout ! Au fait, le monstre de cet après-midi, tu as réussi à le vaincre ?
- Non, ce n'est pas moi qui l'ai eu...
- Qui donc alors ?

Il lui raconta tout en détail, de l'arrivée de Satori jusqu'à son départ. Ensuite, il fut épuisé et dit qu'il devrait dormir pour être en forme le lendemain. Il devait entraîner Alexandra à l'épée. Elle était très douée, mais sa technique n'était pas encore au point. Il retira ses vêtements et éteignit la lanterne. Il se coucha dans le lit (qui était un lit double (prévoyant le petit elfe, non?)) et sa compagne se blottit contre lui. La chaleur que son amour lui procurait chaque soir lui avait manquée depuis toutes ces années. Enfin, elle pouvait se réchauffer à ses côtés. Plus jamais elle n'aurait froid durant les longs hivers. Elle pourra voir son enfant grandir, et voir les enfants de sa fille croître ensuite. Elle pourra mourir dans la joie, car elle était avec sa famille, sa seule et unique famille. Et ce serait ensuite le tour d'Alexandra de recréer cette génération. Fini les orphelins. Samantha (on va faire un peu place au nouveau nom !) n'en voulait plus. Soudainement, elle cessa de penser. Son esprit s'apaisa. Elle s'endormit. Le soleil se leva. Mais sa lumière ne vint pas éclairer la chambre des deux jeunes gens, car sa clarté divine était de nouveau couverte par d'épais nuages noirs. Link se réveilla. Il se redressa et se frotta la tête.

- Merde ! s'exclama t-il. Je ne pourrai pas entraîner Alex aujourd'hui non plus ! Dommage !

Ne retrouvant plus le sommeil, il se leva. Il n'était que six heures et demi du matin. Il s'installa dans le salon et se mit à penser à toutes sortes de choses. Après quelques minutes de silence lourd, un craquement long et inquiétant perça la tranquillité de la petite maison confortable.

- ...y'a quelqu'un ? s'exclama le jeune adulte en sortant brusquement de sa méditation.

Plus rien. Le craquement avait cessé. Il avait laissé place à de faibles chuchotements. Link commença à s'inquiéter. Les bruits provenaient de la chambre de son enfant. Il se dirigeant vers celle-ci en faisant bien attention à ne pas faire de bruit. Les voix cessèrent aussitôt qu'il posa sa main sur la poignée de la porte.

- Qu'est-ce qui se...
- Link ? Il sursauta et mit ses poings en position de combat. Ce n'était que son amie qui s'était réveillée.
- Ah...c'est juste toi !
- Tu me sembles tendu ? Il se passe quelque chose d'anormal ?
- Non... je... j'ai juste cru entendre des bruits...
- Quel genre de bruit ?
- Des voix... ce n'est rien, j'ai dû rêver. Ça m'arrive souvent.
- Dans ce cas, je retourne au lit.

Elle retourna dans la chambre. Directement, les voix reprirent.

- Hé merde ! Ces murmures vont me rendre dingue ! Il me faut découvrir d'où proviennent ces voix ! Je suis le héros du temps, après tout...

Il fouilla de fond en comble sa maison. Il ne trouva absolument aucun indice. Il resta sur place un moment. Les voix s'amplifièrent. Il se retourna. Rien. Il regarda de l'autre côté. Cette fois-ci était la bonne ! Quelqu'un était assit sur son fauteuil! Il avait l'air d'un homme très grand et massif.

- Tu en as mis du temps à me trouver... dit le personnage d'une voix grave.
- Qui êtes-vous ? Que faites-vous dans ma maison ?
- Tsk tsk tsk... c'est moi qui pose les questions jeune homme !
- Mais c'est quoi ce bordel ?? Allez-vous en !
- Ce n'est pas très poli de renvoyer les invités chez eux...
- Justement! Vous n'êtes pas mon invité !
- Ne me fais pas fâcher sinon tu vas en payer le prix.

La voix de l'homme était pleine d'assurance et de méchanceté. Il se leva et sortit de l'ombre. Il semblait bien normal. Il avait une longue tignasse noire parsemée de mèches blondes. Link pu enfin le voir complètement. Il était loin d'être normal. Son œil droit était monstrueux, ainsi que son bras droit aussi. Il traînait une énorme épée, qui semblait recouverte de vaisseaux sanguins, de rouille et de sang séché. Il portait pour seuls vêtements un pagne violet, tout déchiré, ainsi qu'un gant en fer sur sa main normale. Un tatouage sinistre ornait le milieu de son cou ainsi que son bras gauche.

- Laisse-moi me présenter... je suis Belzébuth... Satan pour les intimes !!! Ha ha ha !!!!
- Le diable !? Pffuh !! Mon œil !
- Tu veux tester ma puissance légendaire pour en être convaincu ??

Il attrapa Link et le plaqua fortement contre le mur. Il pointa la lame mal entretenue de son épée sur la gorge du héros qui était aussi faible qu'un agneau comparé à ce monstre.

- Je t'ai observé longuement, en bas. Toi et tes proches on battus tous les démons que je vous ai envoyé. Ganondorf, le masque de Majora, Dark Link, Madmort... et même Valdo. Il était le guerrier le plus loyal et le plus expérimenté de tout l'enfer !

Link faisait attention à ne pas brusquer les choses car au moindre geste trop rapide, il allait se prendre une épée de quatre centimètres d'épaisseur dans la gorge.

- Je devais les tuer... c'est mon but de détruire le mal... et toi avec... Satan se fâcha et écrasa Link contre le mur avec son arme.
- Je te préviens... si tu essaie de me toucher, ne serait-ce que pour me caresser le dos... je tuerais ta famille, et toi ensuite ! Il relâcha Link qui pu enfin respirer librement.
- Tu es prévenu, jeune héros. Démissionne, ou tu perdras tes êtres chers ! HAHAHAHAHAAH!!!!!!!

Il disparu. Link était sous le choc. Alexandra et Samantha furent réveillées par les rires du démon et accoururent retrouver le héros qui était complètement désorienté.

- P'pa! Qu'est-ce qui c'est passé ?? Tu sembles effrayé !
- Link ! Dis-nous ce qui ne va pas. La peau blême, il leva la tête vers elles.
- Je... je... je vais très bien... il n'y a rien...
- Mais on a entendu rire tout à l'heure! s'exclama Alexandra.
- C'était moi... il ne s'est rien passé, retournez vous coucher...
- Je n'ai plus sommeil, je vais rester avec toi, dit sa copine en plaçant sa main sur son épaule droite.

Alexandra, elle, retourna dormir. Samus (n'oublions pas le nom original) préférait rester auprès de lui.

- Tu es sûr que tout va bien? Tu es pâle...
- Puis-ce que je te dis que je vais bien ! N'en reparlons plus désormais...

Elle ne revint pas sur le sujet et fit silence.