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Le Pouvoir des Oracles - Attaque Surprise
L'après-midi était passé, sans que nis Sheik, nis Link n'appercoivent Fanëru. L'inquiétude les avaient bien sûr frolé, mais ils savaient Fanëru capable de se défendre en cas de danger. C'est pourquoi que lorsqu'elle revint, ils la saluèrent, tout comme si elle était partie il y avait quelques minutes, bien que le Soleil était maintenant nimbé non pas de bleu, mais d'un rouge aux nuances mystérieuses.
Mais elle était changé : Sheik le voyait. Lui aussi ressentait un étrange sentiment, comme si à présent il détenait une plus grande force... Toujours est-il que l'air serein qu'elle affichait ne semblait normal. Surtout dans la situation dans laquelle leur troupe se trouvait présentement; avec le regard de Ganondorf soudé à eux. À moins que...? Sentant un nouveau trouble en lui, il se leva, puis avisa ses deux amis qu'il allait méditer, ensuite s'en fut dans la plaine. Link, quant à lui, ramassa les bouts de bois sec qu'il trouvait sur le rivage, les ramenant toujours vers le même point. Il les alluma, et une vacillante, mais apaisante lueur apparu. L'Hylien s'assit ensuite sur le sable, invitant du regard Fanëru à l'imiter; chose qu'elle fit. Ils étaient tout deux absorber autant par la valse de la flamme, que par leurs pensées. La jeune femme rompa cependant le religieux silence, incapable de retenir le secret qui la rongeait. - Link, vous vous souvenez de ce que la Princesse avait dit ? que ma mère était en réalité Nayru ? commença-t-elle. Elle avait raison... je... enfin cet après-midi, lorsque je cueillait les fruits, j'ai aperçu un carré de bois dans le sol (elle exécuta quelques gestes pour appuyer ses paroles). Avec un tourbillon de graver dessus. J'y ai toucher, et je me suis mis à chanter. La plaque est devenu bleu, et je suis tombé... Pour arriver dans une immense salle, avec trois partie au fond: l'une verte, l'autre bleu et la dernière rouge. Chacune avait un médaillon, et deux objets en sa possession, sauf la bleu, qui n'avait pas de collier. C'est lorsque j'ai constater son absence que j'ai sentit quelque chose de froid dans ma main. J'avais le pendentif du Temps dans ma main Link, alors que quelques instants auparavant elle était vide... Lorsque j'eus mit le pendentif sur la table, il y eu une grande lumière bleu qui couvrit les trois objets, et elle monta ensuite vers le centre du mur, tout comme la pièce verte et la pièce rouge. Ils se sont mélangé ensemble, puis une petite fée est apparu, ma parler du présent, du passé, du futur, puis d'une sagesse, avant de disparaître et de me laisser entouré d'une lumière... Ensuite je suis revenu et vous connaissez la suite... Pour la première fois depuis le début du récit, elle détourna les yeux du feu, pour les fixer sur Link, le visage coloré par les flammes. Elle rabaissa un peu le regard, pour apercevoir le triangle doré qu'il portait à la main gauche, caché jusqu'alors par l'épais gant de cuir brun. - Qu'est-ce que c'est? questionna Fanëru, désignant l'insolite tache. - Ça ? C'est le morceau qui m'a été donné lorsque le Tri-Force a été séparé. Il y en avait trois en tout, qui ont chacun été offert à une personne différente. - Que représente-t-il ? - Le mien, le Courage. Mais il y a aussi la Force, ainsi que la Sagesse. Chacun est régit par l'un des Oracles dont l'ancêtre était le créateur. Farore est la déesse du Courage, Din de la Force, et Nayru... enfin, toi... celui de la Sagesse. - Zelda en possède un aussi, je l'ai vue au Temple. - ...oui... c'est le tient. - Vous... - Tu, rectifia Link dans un sourire. - ...tu la connais depuis longtemps ? - Depuis environ treize ans. La première fois que je l'ai vue, j'avais sept ans, tout comme elle, d'ailleurs. Elle était déjà très intelligente, tellement qu'il m'arrivait quelques fois de ne plus la suivre (il eut un rire). Nous étions devenu de bons amis, c'est pourquoi que lorsque Ganondorf l'a enlevé, les sages m'ont désigner pour la retrouver. J'ai eu affaire avec ta mère, pour me faire voyager du présent au futur, puis finalement j'ai réussi à la libéré. Elle m'a renvoyé dans le passé, où j'avais sept ans ; seul elle, Sheik, les six Sages ainsi que moi même n'avons souvenirs de ceci. Puis je suis parti durant dix ans, avant de finalement revenir ici. Personne ne nous avaient oubliés, Epona et moi, et je dois dire que ça m'a surpris... Moi, les seuls personnes dont j'avais encore mémoire étaient Sheik et Zelda. C'était disons... contraignant. - Il y a quelque chose qui t'empêchait d'oublier la Princesse, n'est-ce pas? fit Fanëru d'un air malicieux. Link retourna à sa contemplation du feu, le visage légèrement rougis, sourire en coin. Un bruit de fourrage se fit entendre, le faisant relever rapidement la tête. Sheik apparu, visiblement nerveux. - Il faut partir, ordonna-t-il. - Qui a-t-il ? questionna l'Hylien. - Des Lizalfos, répondit leur compagne. Sans attendre plus, le Sheikah poussa le radeau sur la bordure, tandis que Link faisait disparaître toute trace de leur passage, et que Fanëru amassait armes et vivres. - Et les chevaux ? demanda-t-elle. - Epona les mènera au Ranch Lon Lon, elle connait le chemin. Allez viens ! s'exclama Link. À l'aide d'une perche, Sheik éloignait déjà l'embarcation du rivage, mais la jeune fille n'eut qu'à sauter pour se retrouver sur la chambranlante construction. À peine y avait-elle mis les pieds, qu'à l'arrière, sur la plage, les Lizalfos apparurent, poussant des cris sauvages. Ils s'arrêtèrent au pied de la mer, apeuré par l'eau. - Ils ne nous suivront pas, conclue Link. Ils ne savent pas nager. Nous n'avons plus rien à craindre d'eux... Il avait à peine finit sa phrase, qu'une flèche enflammée les frôla. Parmi la foule verdâtre, l'on pouvait distinguer les lueurs des projectiles. Bientôt, une pluie de braises les attaquaient, menaçant dangereusement leur radeau de bois sec. Link sortit son arc, leur renvoyant en retour les mystiques flèches de glace, qui eurent pour effet de frigorifier quelques un de leurs assaillants. Mais leur progression ne cessait pas pour autant; d'autre Lizalfos s'ajoutait encore au groupe, lançant cette fois des pierre à l'aide de catapultes réduites. L'ondée de missile cessa soudain, aussi rapidement qu'elle avait commencée. Ce qui ne rassura pas les trois voyageurs pour autant: rassemblé autour d'un quelquonque objet, leurs ennemis chantaient d'une voix rauque des incantations; un grand rayon traversa le ciel noir, puis retomba sur le sol. C'est à se moment que le chef des Lizalfos s'avança, une boule entouré d'une brume reluisante dans ses deux mains, tenus bien haute. Il lança la sphère dans l'eau, qui l'engloba dans sa sombre périphérie. Une lueur s'étendit alors au fond de l'aire liquide, prenant de plus en plus d'ampleur, avant de s'éteindre complètement sous le regard de la vénéneuse armée. Sheik profita de cet instant de répit pour éloigner le radeau de la terre, le poussant à l'aide de sa perche. Ses deux amis se détendirent, mais, aussitôt, Fanëru se retourna, fixant l'onde qui les soutenaient. - Link... prépares-toi, ils en ont encore pour nous, dit-elle. Link dégaina l'Épée de Légende, tandis que Fanëru tirait son sabre Gerudo. Les douces vagues se métamorphosèrent en une immense houle, entraînant leur esquif à la dérive. Un gigantesque serpent de mers, sans doute un proche cousin de Volvagia, mais sous forme aquatique, venait d'apparaître. Son cri sauvage déchira la nuit, tandis que ses yeux rouges flamboyants scrutait ceux qui allait être ses prochaines victimes. Il cracha un jet d'eau bouillonnant, qui les effleura de peu. - Vite Sheik, éloignons-nous! hurla Link, pour pouvoir se faire entendre parmis le rafus que causait la créature. Malheureusement, les vagues provoqué par la bête marine avait jeté leur embarcation dans une semblant de crique, ce qui compliquait la tache à son capitaine. Tandis qu'il s'agitait avec acharnement sur les rochers pour s'en éloigner, les deux combattants luttaient avec la même vigueur contre leur adversaire. Ils avaient cependant du mal à le toucher, vu les rares fois que le Volvagia aquatique s'abaissait à leur niveau. Une idée traversa soudain l'esprit de Fanëru: elle emprunta le grappin de son allié, puis visa vers la tête du reptile. Elle se hissa jusqu'en haut, puis se mit à marteler le crâne de la créature de son sabre, tandis que Link venait d'opter pour son arc. Volvagia se mit à se débattre furieusement, ce qui rendait la position de Fanëru délicate; aussi, du moment que son adversaire fu à hauteur du radeau, elle en profita pour sauté à son bord. Enragé, l'entité pencha le cou vers l'arrière, prit du recul, avant de se lancer furieusement vers l'avant, afin de détruire le navire d'un coup de tête, qui éclaterai assurément sous l'impact. Tous voyaient à présent leur mort venir, rentrant leur tête dans leur épaules ou bien fixant avec horreur le monstre qui allait les frapper. Au moment où il allait les persécuter, on entendit un bruit grisant, comme un courant électrique. Le trio releva les yeux, et aperçu un dôme au reflet bleu, qui les entourait de son onde protectrice. Le globe ne leur avait cependant pas seulement sauvé la vie, mais avait aussi achevé Volvagia, tant le choc avait été fort. Le serpent tomba dans l'eau, puis disparu. Tout comme la sphère protectrice. - Qu'était-ce ceci ? questionna Fanëru, visiblement étonné. - C'est un sortilège protecteur très puissant, fit Link, l'Amour de Nayru. C'est un des pouvoirs que j'ai du acquérir au Temple, cet après-midi... Je le possède moi aussi, mais ce n'est qu'un fragment comparé au tient. Perplexe, Sheik jeta un regard interrogateur à Link, qui lui commença le récit qui lui avait été raconté un peu plus tôt. Le courant les amenait vers le Nord, où se trouvait le pays d'Holodrum. Cette fois, ils purent enfin se détendre, porté au gré des marées. |
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