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La Dame du Lac Hylia - Chapitre 7

Alors qu'il venait d'apparaître dans le temple du temps, Link s'assit sur les marches pour réfléchir, tellement de choses trottaient dans sa tête, il devait les dissocier et faire le point. Navi retraça de sa voix fluette les découvertes qu'ils avaient faites au cours des dernières journées :

- Bien, d'abord, tu as vu ta mère au temple de l'eau, c'était bref, et tu n'as pas eu le temps de comprendre qui elle était, puis, alors que tu étais blessé, tu as pu la voir en songe, et elle t'as parlé, t'expliquant que tu devais trouvé le secret de tes origines... Puis, tu as décidé d'aller au lac Hylia, l'endroit de ton rêve, et tu as trouvé un médaillon qui appartenait à ta mère.

Link chercha un détail que Navi aurait pu oublier, et il conclu :

- Bien sûr, il y a aussi l'histoire du hibou d'Hyrule, mais je ne vois pas le rapport avec moi, de mon côté, on ne peux plus rien trouver, ou sinon, j'ignore où chercher. Il nous reste encore à retrouver le bébé de son histoire, s'il dit vrai, en consultant les peuples de la forêt, on devrait savoir ce qu'il lui est arrivé, et ainsi faire les liens, je sens que c'est en sachant ce qu'il est arrivé à ce bébé que je comprendrais enfin d'où je viens.
- Oui, sûrement, je connais assez bien les terres de la forêt et des bois perdus, et nous n'aurons qu'à demander à Saria, puisqu'elle est le sage de la forêt, elle nous donnera une autorisation de franchir les territoires des tribus. Proposa la petite fée.
- Au village Kokiri, on n'a jamais voulu me dire ce qui était arrivé à mes parents, pourquoi je n'avais personne, et que j'étais né sans fée, je sais que la vérité qu'ils me doivent est toute proche. Allons-y.

Assez enthousiaste à cette idée, Link décida de revenir dans le futur, puis de retourner afin d'obtenir l'accord de la Kokiri, puis de retourner dans le passé ou les faits étaient plus proche.

La laissez-passer de son amie ne fut pas difficile à gagner, celle-ci semblait même heureuse de pouvoir aider le bel Hylien, mais elle le prévint :

- Link, il faut que tu saches que les tribus vertes ne sont pas parmi les plus accueillantes. Elles sont très mystérieuses et méfiantes. Soit franc avec elles, car elles savent très bien distinguer ceux qui cachent des choses...

Elle lui lança un regard appuyé, et le jeune homme acquiesça pour dire qu'il serait prudent.

Comme il l'avait fait autrefois, le petit Kokiri s'avança dans les bois perdus. Ils marchèrent de longues minutes en silence. Puis, enfin, ils entrèrent dans le premier territoire : celui des Avels, un peuple qui étaient en éternel conflit avec les habitants de la plaine qu'ils méprisaient, mais très amical avec les autres tribus de la forêts. Assez confiant, le petit garçon se dirigea vers la hutte du vieux chef. Celui-ci se leva pour saluer son visiteur et l'invita à s'asseoir sur un des coussins.

- Bien le bonjour jeune Kokiri, que puis-je faire en tant qu'Avel pour un de mes frères de terres.
- Merci de votre accueil chaleureux chef. En vérité, je suis à la recherche d'un jeune garçon qui devrait avoir mon âge. Il y a quelques années, un bébé a été récupéré sur la plaine, et il a été confié à une des tribus de la forêt... Est-ce que vous pourriez m'aider ?
- Penses-tu qu'un Avel de notre peuple est un étranger ?

Pour ce type d'informations, je te conseille d'aller voir plutôt les Oradons, ils savent tout.

Et, sur ce, il le pria de quitter sa demeure. Le jeune garçon comprit qu'il avait offensé le vieillard, et se hâta de quitter le village. Il parcourut encore les quelques lieux qui le séparaient de la tribu des Oradons. Ce peuple était d'une curiosité à toute épreuve, rien ne leur échappait et ils avaient une mémoire infaillible. Le détail de l'enfant adopté n'avait pas pu leur échapper.

Il fit quelques pas sur leur terres et fut aussitôt assaillit de toutes parts par les jeunes curieux n'ayant jamais vu de kokiri. Ils étaient tous blond et portait des vêtements légers aux couleurs claires. Il faut dire que leur terres étaient situées en plein soleil, au milieu des champs et des clairières. Lorsque toute la troupe arriva au bourg, il put enfin s'en détacher, et partit vers le temple de la mémoire, recueil où le sage de ce lieu notait tout les va et viens du village. Le temple était situé à l'écart de l'agitation du bourg, enfoncée dans la forêt au centre d'une minuscule clairière bordant une source, qui sortait de terre et semblait s'enfoncer dans les parois de l'édifice, comme par magie. Le temple était très majestueux, et entièrement bâti de bois, ainsi, il était en parfaite harmonie avec la forêt qui l'entourait, et se confondait parmi les troncs de chênes.

Admiratif, il entra par un escalier sculpté, et gagna le centre d'une salle, s'émerveillant de tout côté de la richesse des boiseries multiples, et de la variété de bois qu'il pouvait voir juste en regardant une seule statues. Alors qu'il regardait de tout côté, il entendit un claquement sonore, et l'instant d'après se tenait devant lui... une enfant !

Une petite fille magnifique.

Ses boucles d'un blond cendré coulaient sur ses épaules, retenu par un ruban orangés. Elle avait de grands yeux violets pailleté d'or qui le laissèrent sans voix. Après l'avoir contemplé bouche bée, Link se reprit :

- Bonjour, pourrais-je voir le sage du temple ?